Le pommier porte, à hauteur d’homme, une plaie ouverte, faite par je ne sais quel oiseau, et que j’ai colmatée très maladroitement. L’été, son tronc devient une autoroute pour les fourmis. Parmi ses branches, nombreuses sont les branches mortes, couvertes de lichens, qu’il faudrait couper. S’il gèle fortement lors d’un moment décisif de sa floraison, il ne produit aucun fruit.
Mais il y a des années fastes, où le jardin devient le jardin des Hespérides. Le pommier produit alors, en grand nombre, des pommes merveilleuses, dont la saveur, mélange d’acidité et la douceur, est, à elle seule, un langage, – qui vaut bien tout ce que l’homme peut exprimer.
Mais il y a des années fastes, où le jardin devient le jardin des Hespérides. Le pommier produit alors, en grand nombre, des pommes merveilleuses, dont la saveur, mélange d’acidité et la douceur, est, à elle seule, un langage, – qui vaut bien tout ce que l’homme peut exprimer.
15/2/18
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