Certaines métaphores sont des conquêtes nouvelles, ouvrent des continents, des royaumes invisibles : on voudrait les avoir écrites, avoir été celui qui a fait ses premiers pas sur ces terres inconnues. Plus est grande leur apparente simplicité, plus on s’en veut de ne pas y avoir pensé, en premier. C’est, pour moi, le cas de cette métaphore de Neruda :
« Je veux faire de toi
ce que le printemps fait avec les cerisiers »
« Je veux faire de toi
ce que le printemps fait avec les cerisiers »
9/3/18
"Cerisier en fleurs" (11 avril 2017). Tous droits réservés
- Esterina et Loup-de-lune aiment ceci