Lorsque j’approche de « ma » rivière, la vibration propagée par mes pas alerte, sans que je les voie et sans qu’ils ne me voient, une cane et ses canetons, qui ont trouvé refuge dans les roseaux. Ce petit monde, que j’aperçois enfin, traverse la rivière pour se blottir dans un autre abri, sur la rive opposée. Je reçois ce spectacle comme une confidence et je sais, désormais, que j’ai la charge de nouvelles âmes, hormis tous ces oiseaux qui habitent « mes » arbres et saluent, à tue-tête, ce beau matin de mai.
25/5/18
25/5/18
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