Il faudrait tant de mots, ou si peu, à la fois, pour dire l’accalmie du vent et le soleil qui envahit le paysage, comme l’amour envahit la pensée, la sonnerie des cloches qui tisse un invisible lien, entre ceux qui vécurent ici et nous qui y vivons, et qui tendra, peut-être, encore, un jour prochain, ce même lien à ceux qui y viendront et qui ne savent pas encore que ce lieu les attend, comme nous attendent, peut-être, encore, d’autres lieux, d’autres heures, d’autres soleils, d’autres frémissements de feuilles, lorsque le vent les frôle, comme une main qui passe dans une chevelure. – Il faudrait tant de mots, ou si peu, à la fois, pour dire la douceur du soir et de l’été.
25/6/18



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