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Dans les corridors de la nuit, l’aube s’attarde, elle qui, au solstice d’été, tonitruante, frappait à la fenêtre pour nous dire sa joie, comme une femme que vous attendiez et qui est venue plus tôt, dans sa hâte de vous revoir.
Mais rien ne presse pour l’aube, à présent, et rien ne lui importe. Elle ne se soucie plus que nous l’attendions ! Dans ma vie aussi, l’aube tarde à venir. Il me faut, pourtant, croire, imaginer les joies, quand le silence semble avoir barré la route au lever des soleils que j’espère toujours.
1/9/18
Mais rien ne presse pour l’aube, à présent, et rien ne lui importe. Elle ne se soucie plus que nous l’attendions ! Dans ma vie aussi, l’aube tarde à venir. Il me faut, pourtant, croire, imaginer les joies, quand le silence semble avoir barré la route au lever des soleils que j’espère toujours.
1/9/18
