Il y a dans nos vies, dans nos saisons, dans nos jours, des points d’incandescence : les jours, les heures, les instants n’ont pas la même intensité. Le Temps, lui-même, est une incandescence, c’est même l’incandescence essentielle, celle qui emporte nos vies !
Dans ce qu’il nous est donné de voir, d’entendre, de découvrir, il y a, chaque jour, des instants qui sont des promontoires, du haut desquels on prend conscience de la vie qui s’écoule : ce peut être une phrase d’un livre, une fleur dans un jardin, la silhouette d’un arbre, une musique, le goût d’un fruit cueilli à même l’arbre, la conjonction des nuages dans le ciel, un regard croisé sur notre chemin, une silhouette entraperçue d’une personne dont nous ne saurons jamais rien…
Parfois, on a l’impression que notre journée a été vaine, qu’il nous en reste un goût d’inachevé, par cette absence même de l’un de ces événements minuscules qui tissent, chaque jour, irréversiblement, la toile de nos vies.
Dans ce qu’il nous est donné de voir, d’entendre, de découvrir, il y a, chaque jour, des instants qui sont des promontoires, du haut desquels on prend conscience de la vie qui s’écoule : ce peut être une phrase d’un livre, une fleur dans un jardin, la silhouette d’un arbre, une musique, le goût d’un fruit cueilli à même l’arbre, la conjonction des nuages dans le ciel, un regard croisé sur notre chemin, une silhouette entraperçue d’une personne dont nous ne saurons jamais rien…
Parfois, on a l’impression que notre journée a été vaine, qu’il nous en reste un goût d’inachevé, par cette absence même de l’un de ces événements minuscules qui tissent, chaque jour, irréversiblement, la toile de nos vies.
4/9/18