On écrit toujours dans l’infini et chaque mot semble le premier mot du premier matin du monde, – et c’est un premier mot qui ne sait pas s’il sera, ou non, le dernier.
Tout est toujours à recommencer : l’amour, en premier lieu. Chaque syllabe est à reconstruire, à faire venir à soi, comme ce souffle qui emplit, à chaque instant, les poumons.
L’amour s’enchevêtre avec le poème : je ne pourrais plus aimer qu’avec l’accompagnement des mots écrits qui saluent, tel un cortège, la Dame de mes pensées.
6/9/18
Tout est toujours à recommencer : l’amour, en premier lieu. Chaque syllabe est à reconstruire, à faire venir à soi, comme ce souffle qui emplit, à chaque instant, les poumons.
L’amour s’enchevêtre avec le poème : je ne pourrais plus aimer qu’avec l’accompagnement des mots écrits qui saluent, tel un cortège, la Dame de mes pensées.
6/9/18