« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. » (Rimbaud) : la vie de certains d’entre nous ressemble à cette phrase. Il est des cœurs qui dansent, des cœurs qui tournent comme des toupies, ce sont les êtres aériens. D’autres, plus terrestres et besogneux, gravissent, tels Sisyphe, toujours la même montagne, d’autres encore se font enchaîner et déchirer le foie, tel Prométhée, au sommet de sa montagne. La mythologie dit tous les possibles de l’âme.
C’est dire si nos destins ne sont pas rectilignes : ils s’infléchissent, s’inclinent, ou s’élèvent. Entraînés par une sempiternelle quête, nous supplions sans voir ce qui nous est donné et donnons notre cœur à qui, n’en voulant pas, ne sait qu’en faire. Le triangle racinien dit assez bien cela.
Reste que la vie est synonyme de mouvement : « le propre de l’homme est de passer, en faisant des chemins sur la mer « (Machado). Dès lors, nous allons, sans voir le Grand-Veneur croiser notre chemin.
27/9/18
C’est dire si nos destins ne sont pas rectilignes : ils s’infléchissent, s’inclinent, ou s’élèvent. Entraînés par une sempiternelle quête, nous supplions sans voir ce qui nous est donné et donnons notre cœur à qui, n’en voulant pas, ne sait qu’en faire. Le triangle racinien dit assez bien cela.
Reste que la vie est synonyme de mouvement : « le propre de l’homme est de passer, en faisant des chemins sur la mer « (Machado). Dès lors, nous allons, sans voir le Grand-Veneur croiser notre chemin.
27/9/18