Il faut oublier tout savoir, n’être ni « poète », ni « peintre », ni « photographe », prendre par la main la Beauté, l’inviter dans le petit théâtre de l’image, sur la tendre rivière de la phrase. Les soleils obliques sont nos complices, l’ombre et la lumière nos instruments, les voyelles nos cymbales, les consonnes nos fusains. Le cœur seul est le métronome, – et l’âme la chambre obscure.
Avant le grand silence, tenter d’arracher à l’éternelle nuit chaque soleil couchant, chaque accord majeur qui tinte dans les mots, chaque regard de femme lorsqu’y tremble la flamme, chaque geste où le cœur fait fleurir la tendresse.
Avant le grand silence, tenter d’arracher à l’éternelle nuit chaque soleil couchant, chaque accord majeur qui tinte dans les mots, chaque regard de femme lorsqu’y tremble la flamme, chaque geste où le cœur fait fleurir la tendresse.
4/10/18
- hasia aime ceci