Pas plus qu’aux « espaces infinis », dont le silence effrayait Pascal, il n’y a pas de fin à l’amour, pas de fin au poème, tant que battent les cœurs, tant que, comme l’affirmait René Char, la beauté, « dans nos ténèbres », a « toute la place », – cette beauté dont Fiodor Dostoïevski disait qu’elle « sauvera le monde »….. Nous serons sauvés par notre impatience même, parce que, dans le « vierge, le vivace et le bel aujourd’hui », dont parle Mallarmé, nous saurons, chaque matin, avec Rimbaud, « saluer la beauté ».
10/10/18