Novembre a quelque chose à voir avec l’extinction de nos espérances. Mais, précisément, comme le torrent franchit les rochers, nous avons à aller vers cette froidure, avec une âme ardente, une âme qui refuse la déréliction, nous avons à dire cette soif d’aimer qui nous déchire, cette main que nous tendons vers la lumière.
Il n’est pas de silence qui, un jour, ne s’éveille, de fleur que le printemps, doucement, ne fasse renaître. Dans le jour avare de lumière, nos cœurs sont, déjà, en quête de l’avril d’aimer.
Il n’est pas de silence qui, un jour, ne s’éveille, de fleur que le printemps, doucement, ne fasse renaître. Dans le jour avare de lumière, nos cœurs sont, déjà, en quête de l’avril d’aimer.
2/11/18