Le temps, cet or du monde, ce diamant qu’aucune banque ne saurait abriter, ne se thésaurise pas entre nos mains tremblantes, qui tentent de l’abriter, comme on abrite, dans ses mains, une flamme quand le vent se lève, il entre, tout au contraire, sans cesse, en combustion, se consume sans fin en une sorte de dévoration intérieure, – et tout le temps , toute l’attention que l’on n’a pas pu donner à ceux qui l’avaient réclamé de nous, ce temps qui eût été si précieux pour ceux qui nous aimaient, nous manquera, à notre tour, de la plus cruelle façon.
21/11/18
Tout l'or du monde (17/11/18) Tous droits réservés

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