« Dance, dance, otherwise we are lost !» (« Danse, danse, autrement nous sommes perdus ! ») : cette prière de Pina Bausch peut s’appliquer à toutes les formes d’art, – et à l’écriture plus qu’à toute autre. Les mots canalisent cette force aveugle, la désespérance : sans eux, « nous sommes perdus ». Le temps d’écrire est un sursis, une clairière dans la forêt du temps. Dans la phrase la plus sombre scintille cette « lueur de soupirail », – qui nous enjoint de poursuivre le chemin.
14/12/18
14/12/18
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