Matin, matin tissé de vous, de mon rêve de vous, de mon désir de vous, matin tissé d’espoir comme de solitude, labyrinthe du dimanche, celui des autres jours, il n’y a que l’amour, à la fin, qui éclaire, tandis que mon amour renaît à chaque aurore, brillant comme cristal, à l’abri, dans mon cœur, l’amour tissé de rêves, de tout ce que j’ignore, l’amour tissé d’absence, brûlant d’impatience, l’amour qui réinvente tout ce qu’il veut aimer, l’amour qui veut toujours tout idéaliser, qui chante éperdument au milieu des silences, comme on dit la prière, dans l'endroit le plus sombre d’ancestrales ténèbres, pour faire naître, enfin, un rayon de lumière.
13/12/20
"Matin" (14/12/20). Tous droits réservés.