Mes parents tenaient l'épicerie du village. Un jour qu’il y avait grande affluence, et que le médecin était au milieu des clients, attendant son tour, ma mère profita de sa présence pour valoriser ses fruits et légumes, elle l’interpella : « n’est-ce pas, docteur, que mes fruits et mes légumes sont très bons pour la santé ? ».
Mon père avait envoyé chez ce médecin, qui avait des accointances avec le monde politique, un chômeur qui cherchait du travail, en lui demandant de dire qu’il venait de sa part, à lui, l’épicier du village. Ce chômeur revint annoncer triomphalement à mon père qu’il avait trouvé un emploi, grâce à lui.
Ma mère, elle, voulut un jour demander son avis à ce médecin, à propos de mon frère et de moi, au su et au vu de tout le monde. Elle l’interpella : « docteur, vous ne trouvez pas que mes fils sont trop maigres, qu’est-ce que vous en pensez ? ». Le bon docteur répondit, suscitant l’hilarité générale : « les bons coqs sont jamais gras ».
Mon père avait envoyé chez ce médecin, qui avait des accointances avec le monde politique, un chômeur qui cherchait du travail, en lui demandant de dire qu’il venait de sa part, à lui, l’épicier du village. Ce chômeur revint annoncer triomphalement à mon père qu’il avait trouvé un emploi, grâce à lui.
Ma mère, elle, voulut un jour demander son avis à ce médecin, à propos de mon frère et de moi, au su et au vu de tout le monde. Elle l’interpella : « docteur, vous ne trouvez pas que mes fils sont trop maigres, qu’est-ce que vous en pensez ? ». Le bon docteur répondit, suscitant l’hilarité générale : « les bons coqs sont jamais gras ».
3/2/2022
"Le village" (13/4/2018)
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