J’ai voulu, ce matin, prélever quelques roses
au rosier du jardin. Leur règne était passé.
Hâtons-nous de courir vers les roses écloses,
tant que dure la vie, tentons de nous aimer.
Le Temps est un faucheur impitoyable et dur,
il ne s’attendrit pas sur nos corps et nos âmes,
laisse-moi respirer ta fragrance si pure,
m’abreuver longuement à ton regard de femme,
les jours de ton absence s’écoulent, et la vie
nous réserve un destin comme celui des fleurs,
tout nous fait un discours et tout nous avertit,
– laisse-moi reposer un instant sur ton cœur.
au rosier du jardin. Leur règne était passé.
Hâtons-nous de courir vers les roses écloses,
tant que dure la vie, tentons de nous aimer.
Le Temps est un faucheur impitoyable et dur,
il ne s’attendrit pas sur nos corps et nos âmes,
laisse-moi respirer ta fragrance si pure,
m’abreuver longuement à ton regard de femme,
les jours de ton absence s’écoulent, et la vie
nous réserve un destin comme celui des fleurs,
tout nous fait un discours et tout nous avertit,
– laisse-moi reposer un instant sur ton cœur.
14/6/23
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