Incendie crépusculaire
Un croissant accroché
Au cœur de nos pensées,
Nos mémoires s’emplissent
D’esquisses d’ombres.
Des confins du temps
Se hissent les prémisses du sens
Qui poudroient des interstices.
Viennent à nous les ondes infinies
Qui ricochent jusqu’à ce monde.
Le temps qui luit
La perle qui suinte
Au creux de l’ennui
La pensée qui pointe
Inépuisable extase du levant
Candeur insoutenable de l’instant.
Dans le théâtre de la nuit
Flânent les âmes éperdues
Les esprits fortunés
Les voyageurs avides.
La plénitude de juillet
Apaise les tourments
Des âmes embrumées.
Goûtant la saveur parfumée
Des matinées enrubannées
De filaments de pensées vaines
La part solaire écartelée
Et l’autre ténébreuse et grise
Dansent une valse insoumise.
Nos veines déversent
Des traînées d’étoiles,
La vie s’étiole et se ravive.
Retrouvons la voix qui préside
A ces dédales délicieux
Et décortique les méandres
De nos prières suspendues
A ces hauteurs irréversibles.
10.07.2013
- M. de Saint-Michel et OMILLOU@ aiment ceci