S’éteindre au large de ses peines
Dans les reflux de vagues vaines
Céder à l’appel des Sirènes
Noyée de rêves ignorés
D’espérances démesurées.
Vers un univers éthéré,
S’éclipser à pas de velours
Déposant un fardeau trop lourd
Emportée par un courant sourd
Dans de doux méandres obscurs
Saoulée par des éclats d’azur
Meurtrie par un monde trop dur.
20.06.2015
- hasia, RichardTri et M. de Saint-Michel aiment ceci