Des mots tournoient dans l’intervalle
En une sarabande infernale
Puis se noient dans un râle
Dépossédés d’un temps vorace
Qui fait tanguer tout l’espace
Dans le vide angoissant que l’on brasse.
Une fleur s’élance
Et ouvre ses pétales
Aux œuvres fatales.
A la clarté du vent qui passe,
Des étoiles se lassent
De la brillance trop pâle
D’amours banales.
12.02.2016
- M. de Saint-Michel aime ceci
Carmen danse blues
amours rouges
les mots voraces.