Plongée en eaux troubles
La nuit dilue le printemps qui frissonne
Et affronte les bourrasques têtues
De l’hiver qui me harponne
De ses griffes impromptues.
Aux prises avec l’ouragan qui assaille
Un présent laminé de failles,
Parenthèse dérisoire,
Rêveries incantatoires,
J’apprivoise une âme sinueuse
Errant sur l’allée heureuse
Qui ouvrirait la voie de l’être
A l’impérieux désir de naître.
Mes soupirs enrobés de silences
Plongent dans les abîmes de l’enfance
Dessinant les contours de mes transes
Dans les gouffres intenses de la mer immense.
09/04/ 2016
- M. de Saint-Michel aime ceci