Une frise ténue ensanglante le ciel
D’ondes providentielles ;
Quand tout se soustrait aux ardeurs du soleil
Et que le monde épuisé s’ensommeille,
La lune jette ses ombres pâles
Sur les prairies pavées d’étoiles.
Nuit merveilleuse,
Ineffable conteuse,
Refuge chéri où mes peines
Se taisent dans leur nid de laine,
Tu saupoudres l’été
De perles argentées
Comme un baume enchanté,
Soignant mon âme lasse
D’espérances fugaces
Dont ne survit nulle trace.
20.08.2016
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