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Dans les pâles franges étoilées du matin,
Je quête un signe infime de ton âme enfuie,
Buvant cette douleur aiguë jusqu’à la lie,
Précieux témoin de ce qui fut notre chemin.
L’inexorable flux a poursuivi sa fuite,
Et il t’arrache à moi, noyant dans son torrent
Des pans entiers d’un passé heureux qui crépite
Et de tous ses éclats bombarde mon présent.
Toi, qui n’es plus pris dans la nasse de ce monde,
Se peut-il que rien ne persiste de ton cœur,
Du clair miroir de tes rêves, de ta chaleur ?
Se peut-il que jamais plus ils ne nous inondent ?
Comme si de rien n’était, œuvrant en coulisses,
Le temps dévorateur a sapé le pilier
Auquel ma vie entière était toute liée
Comment survivre alors sans ton âme complice ?
14. 06. 2018
Je quête un signe infime de ton âme enfuie,
Buvant cette douleur aiguë jusqu’à la lie,
Précieux témoin de ce qui fut notre chemin.
L’inexorable flux a poursuivi sa fuite,
Et il t’arrache à moi, noyant dans son torrent
Des pans entiers d’un passé heureux qui crépite
Et de tous ses éclats bombarde mon présent.
Toi, qui n’es plus pris dans la nasse de ce monde,
Se peut-il que rien ne persiste de ton cœur,
Du clair miroir de tes rêves, de ta chaleur ?
Se peut-il que jamais plus ils ne nous inondent ?
Comme si de rien n’était, œuvrant en coulisses,
Le temps dévorateur a sapé le pilier
Auquel ma vie entière était toute liée
Comment survivre alors sans ton âme complice ?
14. 06. 2018
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