Sous une averse de lumière
Auréolant le ciel d'hiver
Mon sang soudainement se glace
Et mes illusions se fracassent.
Des soupirs éperdus s'enfuient
Vers le froid mordant de la nuit.
J'espérais le miroir paisible
De ta face si prévisible
Mais le flamboiement qui m'enceint
Asphyxie le moindre dessein.
Insensible à ce mélodrame,
Le sommeil déserte mon âme
Et épuise mon corps entier.
Je marche sur un vain sentier
Qui ne propose nulle issue
Aux déchirures mises à nu
Dans mes inextricables songes.
Sans bride, la passion me ronge.
Je me grise de doux mirages.
Derrière tes brumeux voilages,
Tu contemples mon sûr naufrage
Comme l’œil affûté du sage.
Lune cruelle en sentinelle,
Sans vergogne, brise mes ailes !
27 février 2021
Auréolant le ciel d'hiver
Mon sang soudainement se glace
Et mes illusions se fracassent.
Des soupirs éperdus s'enfuient
Vers le froid mordant de la nuit.
J'espérais le miroir paisible
De ta face si prévisible
Mais le flamboiement qui m'enceint
Asphyxie le moindre dessein.
Insensible à ce mélodrame,
Le sommeil déserte mon âme
Et épuise mon corps entier.
Je marche sur un vain sentier
Qui ne propose nulle issue
Aux déchirures mises à nu
Dans mes inextricables songes.
Sans bride, la passion me ronge.
Je me grise de doux mirages.
Derrière tes brumeux voilages,
Tu contemples mon sûr naufrage
Comme l’œil affûté du sage.
Lune cruelle en sentinelle,
Sans vergogne, brise mes ailes !
27 février 2021
- M. de Saint-Michel, William Valant et Laurence HERAULT aiment ceci
La pleine lune empêche de dormir, le froid la nuit engendre des cauchemars : et les deux, aïe aïe aïe ...
La seule issue pour apaiser l'âme : créer la beauté, comme en écrivant des poésies.
Tu as du très mal dormir, mais quel très beau poème !
WV