Elle a sillonné tous les ciels,
Offrant ses plumes de velours
A tous les peuples malmenés
Sur chaque continent en proie
Aux griffes aiguës de la guerre.
« Mais certains ne veulent pas d'elle... »,
Déplore l'enfant décharné
N'aspirant qu'à vivre et rêver.
Elle a imploré tous les dieux,
Ouvert la voie sous tous les Cieux.
Ils l'ont repoussée violemment,
Brandissant leur vérité dure,
Comme étendard de leur calvaire.
« Mais certains préfèrent la haine... »,
Dit la femme au ventre gonflé,
Face à l'avenir sacrifié.
Elle a essayé sans faiblir,
De ressusciter le courage
De ceux qui savent qu'il est sage
De quitter son frêle horizon
Pour marcher vers celui de l'autre.
« Mais pour certains, c'est trop d'efforts... »,
Pleure le vieillard supplicié
Dont la vie vient de s'effondrer.
Elle a tendu son doux rameau,
Comme un lien de communion pure
Vers ceux qui construisaient des ponts.
Mais, foudroyés dans leur élan,
Ils furent tués par leurs dits frères...
« Mais c'est le malheur qu'ils chérissent...»,
Soupire l'homme crucifié
A la famille décimée.
Alors, au bout de ses efforts,
Terrassée par tant de revers,
Elle a abandonné sa quête,
Livrant la triste humanité
A ses tyrans décomplexés .
23.11.2024
Offrant ses plumes de velours
A tous les peuples malmenés
Sur chaque continent en proie
Aux griffes aiguës de la guerre.
« Mais certains ne veulent pas d'elle... »,
Déplore l'enfant décharné
N'aspirant qu'à vivre et rêver.
Elle a imploré tous les dieux,
Ouvert la voie sous tous les Cieux.
Ils l'ont repoussée violemment,
Brandissant leur vérité dure,
Comme étendard de leur calvaire.
« Mais certains préfèrent la haine... »,
Dit la femme au ventre gonflé,
Face à l'avenir sacrifié.
Elle a essayé sans faiblir,
De ressusciter le courage
De ceux qui savent qu'il est sage
De quitter son frêle horizon
Pour marcher vers celui de l'autre.
« Mais pour certains, c'est trop d'efforts... »,
Pleure le vieillard supplicié
Dont la vie vient de s'effondrer.
Elle a tendu son doux rameau,
Comme un lien de communion pure
Vers ceux qui construisaient des ponts.
Mais, foudroyés dans leur élan,
Ils furent tués par leurs dits frères...
« Mais c'est le malheur qu'ils chérissent...»,
Soupire l'homme crucifié
A la famille décimée.
Alors, au bout de ses efforts,
Terrassée par tant de revers,
Elle a abandonné sa quête,
Livrant la triste humanité
A ses tyrans décomplexés .
23.11.2024
- michelconrad, M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
J'espère qu'il y a encore un espoir de la soigner, et de revoir dans le ciel la Colombe de la Paix...