Dirait-on d'un poète qu'il a de la surfacePour que d'un ricochet, l'on trouble sa quiètude.Le son de votre voix, au volume si prude,Et vos yeux, ces galets, comme une infime trace,Font ondoyer Loren, qui engoule le vent...

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L'accueil est aux vitrines, et mannequins nouveauxPendus dans la remise comme une apparenceEn claquettes, mourront, les pompes du silence,Un bruit d'entre salons que jouxtent des caveaux.Venu de l'outre-tombe, un clabaud sur le seuilCrié par un huissier, ganté d'une manique,Serait le pied de nez aux licences, bernique !Car de la conces...
Me verrais-tu comme tu esDe ta psyché au tain labile.Elle s'incline en toi, mobile,Chassis de tes humanités.Il suffirait d'une cédilleSous la soie d'un caleçon.Portée si gauche, ami garçon,Aimerais-tu être une fille...La faille amuse, ou bien ta fente,Aines rêvées, va l'entregentReculotté et réfringentDu rai à celle sous-jacente,Et civili...
Qui remonte au déluge...
Posté par lio...,
14 novembre 2009
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A nos fugues, barjots, le grand coup de balai,Les trajets réécrits au maquis des écoles,Sales gosses braquant le volant des bagnolesDans l'azur dont les bancs sont croisades en mai.Pauvres tronches souillées par leurs tâches de gras, Paternels qui éructent l'art cave, et porcins,D'un bouillon resservi, quand les yeux de judasAux cuillers glori...
vous ai-je reconnue sous la belle eau glacéequi passée les toitures, verse sa brillantine,d'un rejingot emperle la tempe racée,jusqu'aux néons de l'aube, vos yeux de platine.seule vous me semblez, si brune bandolineAu cran de vos cheveux, mais à peine agacéedes clapots et du froid, ignorante, effacée,vous vous coiffez d'absence, étrange ca...
Un sourire qu'on crut de ductilité francheA rompu sous la dent un éclat précieux.Visceral où soudain, l'intime spacieuxBride un sang temperé, dans la veine qu'on tranche.Des yeux soutenir, le malheur à qui oseComme si l'insondable, un branle de galopPiétinait votre foi...Que ce geste est en tropDe fouler l'adhésion à toute belle chose....
Divagueur éperdu comme assoiffé de sableD'une berge à cette autre où le temps va, s'écouleEntre ses deux mains jointes, il emporte la goule,Pour ses lèvres, des perles... Un déboire potable.Et les sources de quartz en diront ses pépies,Défraichies, peu légères, saumure vandaleQui ballant les saccades, et au fond si croupieY érode les macles sans b...
Butor se veut membre virilet mufle, le goujat bourru,De deux échasses et un nombril,Dans le genre, ils font malotru.Elle sera celle qui pond l'oeufEt qui caquette et s'écervelle.La poule au cul de peronnelleDira cot-cot, fera teuf-teuf.Pour être un bruit, tronches de fesse,Le trou de bla des blablateuxS'ulcère de quelque pchitt aphteuxAu vent...
Triste maisonnée, ébroue ton silenceCar ce qui fut rare, on l'a dit coûteux.Plein de soi le vague serait éloquence,Fat et plat scrupule devenu ruineux...L'abandon te sied comme un avoirpeur.Que ne ferait-on pour tant s'aimer encore,Au désir ardent, d'écrire et puis d'encloreLa simagrée flasque et sa fausse torpeur.Chère suffisance, qua...
A portée d'un regard, le soleil a pâtiDes penchants effarés que défie la rencontre.L'obscuration lente aux échines tout contre,S'essouffle dans l'orbe d'un halo malbâti.Ainsi meurt notre amour, le seulâbre éxiguet si peu reluisant dés que l'aube vacille.Une épée dans la nuit, cette flambe pupilleQui fendra le silence à l'aboi...