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lio... Blog



REPONSE DU BERGER A LA BERGERE...

Posté par lio..., 22 novembre 2009 · 236 visite(s)

Dirait-on d'un poète qu'il a de la surfacePour que d'un ricochet, l'on trouble sa quiètude.Le son de votre voix, au volume si prude,Et vos yeux, ces galets, comme une infime trace,Font ondoyer Loren, qui engoule le vent...  


La poèsie va-t-elle, l'âme génereuse...

Posté par lio..., 22 novembre 2009 · 305 visite(s)

L'accueil est aux vitrines, et mannequins nouveauxPendus dans la remise comme une apparenceEn claquettes, mourront, les pompes du silence,Un bruit d'entre salons que jouxtent des caveaux.Venu de l'outre-tombe, un clabaud sur le seuilCrié par un huissier, ganté d'une manique,Serait le pied de nez aux licences, bernique !Car de la conces...


A LOREN, ENTRE SES REINS...

Posté par lio..., 21 novembre 2009 · 676 visite(s)
Réponse du berger...
Me verrais-tu comme tu esDe ta psyché au tain labile.Elle s'incline en toi, mobile,Chassis de tes humanités.Il suffirait d'une cédilleSous la soie d'un caleçon.Portée si gauche, ami garçon,Aimerais-tu être une fille...La faille amuse, ou bien ta fente,Aines rêvées, va l'entregentReculotté et réfringentDu rai  à celle sous-jacente,Et civili...


Qui remonte au déluge...

Posté par lio..., 14 novembre 2009 · 531 visite(s)
Aux années Soixante-dix...
A nos fugues, barjots, le grand coup de balai,Les trajets réécrits au maquis des écoles,Sales gosses braquant le volant des bagnolesDans l'azur dont les bancs sont croisades en mai.Pauvres tronches souillées par leurs tâches de gras, Paternels qui éructent l'art cave, et porcins,D'un bouillon resservi, quand les yeux de judasAux cuillers glori...


l'envie d'aimer le temps des bruines...

Posté par lio..., 08 novembre 2009 · 225 visite(s)

vous ai-je reconnue sous la belle eau glacéequi passée les toitures, verse sa brillantine,d'un rejingot emperle la tempe racée,jusqu'aux néons de l'aube, vos yeux de platine.seule vous me semblez, si brune bandolineAu cran de vos cheveux, mais à peine agacéedes clapots et du froid, ignorante, effacée,vous vous coiffez d'absence, étrange ca...


Le temps neutre dans quoi la mémoire s'empile...

Posté par lio..., 03 novembre 2009 · 287 visite(s)

Un sourire qu'on crut de ductilité francheA rompu sous la dent un éclat précieux.Visceral où soudain, l'intime spacieuxBride un sang temperé, dans la veine qu'on tranche.Des yeux soutenir, le malheur à qui oseComme si l'insondable, un branle de galopPiétinait votre foi...Que ce geste est en tropDe fouler l'adhésion à toute belle chose....


Divagueur éperdu comme assoiffé de sable...

Posté par lio..., 01 novembre 2009 · 220 visite(s)

Divagueur éperdu comme assoiffé de sableD'une berge à cette autre où le temps va, s'écouleEntre ses deux mains jointes, il emporte la goule,Pour ses lèvres, des perles... Un déboire potable.Et les sources de quartz en diront ses pépies,Défraichies, peu légères, saumure vandaleQui ballant les saccades, et au fond si croupieY érode les macles sans b...


LE BUTOR, LE GOUJAT ET LA PERONNELLE....

Posté par lio..., 28 octobre 2009 · 313 visite(s)

Butor se veut membre virilet mufle, le goujat bourru,De deux échasses et un nombril,Dans le genre, ils font malotru.Elle sera celle qui pond l'oeufEt qui caquette et s'écervelle.La poule au cul de peronnelleDira cot-cot, fera teuf-teuf.Pour être un bruit, tronches de fesse,Le trou de bla des blablateuxS'ulcère de quelque pchitt aphteuxAu vent...


DERNIERS COMMENTAIRES...

Posté par lio..., 24 octobre 2009 · 275 visite(s)

Triste maisonnée, ébroue ton silenceCar ce qui fut rare, on l'a dit coûteux.Plein de soi le vague serait éloquence,Fat et plat scrupule devenu ruineux...L'abandon te sied comme un avoirpeur.Que ne ferait-on pour tant s'aimer encore,Au désir ardent, d'écrire et puis d'encloreLa simagrée flasque et sa fausse torpeur.Chère suffisance, qua...


Un été finissant...

Posté par lio..., 18 octobre 2009 · 251 visite(s)

A portée d'un regard, le soleil a pâtiDes penchants effarés que défie la rencontre.L'obscuration lente aux échines tout contre,S'essouffle dans l'orbe d'un halo malbâti.Ainsi meurt notre amour, le seulâbre éxiguet si peu reluisant dés que l'aube vacille.Une épée dans la nuit, cette flambe pupilleQui fendra le silence à l'aboi...