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Ordre à l'émoi, écrasante voluptéEt travers dont on palpe le jeu. En silence.Sous le clair d'un gibet, obscur traîne-potence,Tu gargouilles, jouis un long spasme juté.Du baroque peut-être, au tumulte éloquent,Le geste se saisit, l'extase va se pendre,Et ces maintes figures seront à tout prendreDes mandragores charnues au mime éloquent...    

Je ne crois en personne, et la foule qui s'aime,Peu ou prou colorise un loyal parti-pris.Aussi mûre et derrière les tons vert-de-grisChaque patte est rouquine au mot vain qu'elle essaime...Des colères rentrées, des plaisances si feintes,Eternel incompris, l'innocent est un dieuQui déclame un murmure et détourne les yeux.L'embrassade est so...

A quand cette utopie ou la caresse francheQui passerait la main sur les aubes perdues,Déposant le regret, pas un revers de tranche,Ce tesson émoussé aux âpretés rendues...Chimère qui s'oxyde à son manche trop veuleVa, d'un fil édenté, comme un rictus de vieille,Des soupes dans leur bol, ces mêmes qu'on dégueule,Tenter d'en re-crever les gr...

La vallée que j'emprunte est couronne d'iris,Attendue, sans méprise au hasard de la flâne.Sommière d'effluve nuptial où émaneSur-le-champ, d'un layon, le pendant de jadis.Et le temps sous l'argile a renflé comme un bulbe,En pelure, en mémoire, un feuillet germinalDont s'écrit, est-ce naître, l'élan virginalPour l'orée d...

Chaque jour est si neuf, que passant, tu l'allègesDe chasuble étrécie et vêtures froissées.L'entournure à ton ample effusion des brasséesDésengonce la veine au corps que tu agrèges.A ce peu d'importance pour qui veut se fendreD'un élan que retient la paresse d'un pli,Tu découvres parfois, sous les fils de l'oubliQu'il s'éte...

Tes mots retiens-les, pour les dire à l'oreilleDe celle qui arrache à son fade ordinaire,Le désir, plus que tout, ce flagrant lacunaire,D'aimer tant quand le manque à l'envie s'appareille,Et qu'il vient à l'idée du tanceur ulceré,Haut le verbe fait homme, éloquent, n'est-ce-pas,De pourrir l'aparté, pour juger et ne pasCourt...

Dis-le, toi qui ressens les vivances au prés,Que tes yeux balaieront du rai proche, la forme.La rosette hors du cercle à tes seins empourprésFait honneur au giron qui voudrait qu'on s'endorme...Dis-le, toi qui colloques une triste faiblesseA qui prend la mesure d'une volte établieSur la foi de celui dont la seule noblesseEst de fouir son aigre...

Quand de là il me tarde, d'y voir tes contoursA mes doigts, si jamais je n'en sus la chair vive,Cette ligne mouillant mes chemins à rebours,Tu dissipes le temps d'un abord qui deriveUne lente glissade enviée du partir...Sur la toile étendue comme une courtepointeD'un celeste bleu mauve où rougit le désir,Je ne fais que rêver de toi dont je...