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Mon soleil est d'orient, cotonnades écrues
Au flocage si dense et gaufrées d'or humide,
Où là-haut je dénoue, étouffantes et drues
Des écharpes soyant quelque safre livide.

Aux abords qu'il égoutte en suant l'amidon,
L'ether bistre alourdit le chiffon de mes poses.
Du ciel bas faïencé comme un chaud c...

Au coeur passe le temps, tu vieillis sans contrainte,
Et peut-être vois-tu le mordant contrefait
Qui rançonne un sourire et délabre une plainte
En ce que d'un frisson il déchire et défait.
Souvenir..., quand la peur te sidère et retranche
Un sang bleu pétrifiant les rubans et l'oubli
Des amonts imparfaits aux souliers du...

Toi que j'ai tant chérie et qu'un jour j'ai perdue,
Tu as copieusement, versé les bleuissures,
Un Sèvres transparent mouillant les commissures
D'un fond d'ingenuité, sous ta détresse nue.

Et le goût saumuré de tous tes navrements,
J'en étais cette source et puis les opulences,
Moi qui, l'ombrage fait aux paillons d...

Dans l'ombre balbutieur de son insuffisance,
A l'estime, il invente un autre chevalet
Quand il décrit la mer comme un ciel de plaisance,
D'un regard, son bas-fond. Lequel est le reflet...
Mais à peine ose-t-il d'une digue de lierre
Traverser le miroir. Là, une âme trépasse.
Celle-ci est pendue à ce plafond de verre,
Un nuage...

Elle abuse, Beauté,
Des baisers qu' elle aboute
Au lacis où la courbe
Est carcan si forci
Sous l'enflure qu'on flatte
A son flanc trop farci
D'un babil, bourre-mou,
Bonne pâte qu'on broute.
Horizon d'irraison,
La chanson m'arraisonne
Aux effets de son foehn
Et folies sans relief,
Comme un vent qui dévoie
Tant de veules d'un fief
Quand...

J'endosse la tristesse où de soi quelques loques
Habillent mes débris de tant d'apitoiement,
Qu'aux vieux ors patinés comme un lent dénuement,
Je nous chantournerais un doute en pendeloques.

J'aurais pu détacher, ainsi qu'une peau morte,
Apparence et clinquant, ces fleurons orgueilleux
D'un caparaçon lourd osant le merveille...

De ces brumes en vous, va l'oubli qui m'émousse,
Et mon sang bouillonnant, souverain du désir
Pour ma Claire d'avril sous la lune si rousse,
Atrophie un baiser comme pour me transir,

Et je fuis la plissure à vos lèvres glacées
Où se fige une moue. Un silence vous couche.
Ai-je tu mes douleurs sur vos aines posées,
Aussi...

J'ai tant perdu le goût pour ce que l'on sublime
Et cette farandole où pendaient les lampions,
Dans mon for interieur jonché des brimborions
Que la fête a froissés quand l'aube se périme.

Il suffirait d'y voir les déclins légendaires,
Une illumination, de soie et de brocart,
aux prémices d'un temps qui sonne l...

Au large il veut glisser par les houles de bruine
Ecumant des hourras sous les rouleaux de vers.
La bise a crachoté son ultime devers,
Un temps de solitude où la vague est en ruine.
Et la peine s'ensable, un grain de sel au moins
Gardera du poète et son empreinte aqueuse
Un cloche-pied d'enfant sur l'arène poreuse
Et quelques vanit...

Redondante elle entonne un destin qu'elle apprête
au refrain d'eternel éclat rose d'avant...
jeu de mots ou syllabe énumère en suivant
le décompte du temps qui s'essouffle et s'arrête.

A ce bout de sein bistre, inéffable ramdam,
Un coeur bat qu'on entend sous ce doigt et arrime
arythmies et pouls blanc à l'espoir q...