Mes si poignants silences.
Mes silences deviennent sombres comme
ce ciel qui me nargue jour après jour.
Parfois accroché à un nuage
un rai s’allonge jusqu’à entrouvrir
ma bouche qui alors sourit.
Mais c’est bref, trop bref
je ne vis que de miettes
d’espoir, toujours.
Mais comment croire
que si jeune les plus beaux moments de ma vie
sont déjà derrière moi.
Que le destin m’a repris à deux mains
ce que je n’éffleurais que d’une
de peur d’en flétrir la pureté.
Au fil des jours les flammes
ne brillent plus
ne me réchauffent plus
et je demeure allongée
les yeux fermés pour me plonger
dans des rêves qui je le sais ne sont que chimères.
Qu’importe devant mes paupières closes
Je voyage, oui je voyage
Sans bagage, sans entrave
là où mes songes me portent.
Parfois je m’éloigne tant que je me demande
où ma tête va-t-elle engranger tant de péripéties.
Mais elle, elle sait car chaque fois
que se ferment mes yeux, les images reviennent
et de peurs en regrets je survis.
Je survis avec ces « pourquoi »
Pourquoi quand je pouvais
ne pas avoir vécu à 1000%
plutôt qu’à 200.
Pourquoi, pourquoi, pourqoi ?
A toujours ralentir ses ardeurs
l’on avance pas,
et le jour où l’on voudrait
hélas il est déjà trop tard !
(écrit le 20/03/2013)
- M. de Saint-Michel aime ceci