
"En mon yin et mon yang"
Chaque nuit les noirs corbeaux
De mes douleurs infinies
Croassent au dessus de moi
Et je m’enlise dans des insomnies
Sombres comme des grottes d’où j’ai l’intime conviction
Que je ne ressortirai jamais.
J’attends excédée, les premières lueurs de l’aube
Qui me redonneront le faible espoir d’une relâche…
Elles arrivent enfin avec un cortège de senteurs
Qui contrebalance toute cette épouvantable noirceur…
Mêlés aux douces saveurs olfactives, le pépiement joyeux
Des oiseaux guillerets fredonnent leurs chants d’amour.
Enfin apaisée, je me pelotonne telle une chatte
Contre ton corps endormi, ton souffle tiède dans mes cheveux
Pour sombrer amoureusement
Dans ce sommeil réparateur tant espéré.
(22/07/2013)
- M. de Saint-Michel aime ceci