Ô comme tu lui ressembles !
À cet été finissant qui ne verra jamais octobre,
À ce rayon timide et sobre
Qui n'ose entrer dans l'ombre où ma lumière tremble,
Inquiète.
Je ne t'ai pas rêvée,
À peine imaginé
Qu'un jour tu serais prête
À faire ce long voyage,
À braver la tempête
Comme on tourne une page
Que l'on croit à jamais
Écrite.
Comme tu leur ressembles
À ces nuages étonnamment heureux
Qui dans ton ciel vont l'amble
Sous les regards vitreux
D'un soleil finissant.
°°
Classé dans Saison
À cet été finissant qui ne verra jamais octobre,
À ce rayon timide et sobre
Qui n'ose entrer dans l'ombre où ma lumière tremble,
Inquiète.
Je ne t'ai pas rêvée,
À peine imaginé
Qu'un jour tu serais prête
À faire ce long voyage,
À braver la tempête
Comme on tourne une page
Que l'on croit à jamais
Écrite.
Comme tu leur ressembles
À ces nuages étonnamment heureux
Qui dans ton ciel vont l'amble
Sous les regards vitreux
D'un soleil finissant.
°°
Classé dans Saison
Quand je le lis j'entends ta voix.
Je t'aime