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Poèmes de Loup-de-lune



Route sous le soleil d'hiver

Posté par Loup-de-lune, 06 février 2014 · 478 visite(s)

dans le moule des empreintes gelées
le patient ouvrage
des traversées d'or


La promenade surréaliste de l'enfant leucémique

Posté par Loup-de-lune, 01 février 2014 · 436 visite(s)

oiseau-fruit
dans la cime dépouillée
un enfant enfui regarde
ton mûrissement de jais
 
ardoise et platine
se partagent le ciel
un pavillon de safran pâle
signale l'épave indéfiniment
lointaine
 
 
la vigilance épointée de l'oiseau-fruit
désagrège le monde
autour du geste de l'enfant
 
c...


Le train qui m'emmenait loin d'elle

Posté par Loup-de-lune, 01 février 2014 · 359 visite(s)

tant de morceaux de lueur
se détachent
dans l'atelier nocturne
 
au front de mon reflet
sur la vitre
le paysage prodigalement défilé
façonne
une étoile de céramique
 
et derechef elle se hisse
au haut de l'âtre
à l'angle dardé par la chambre
de tout le feu d'orange
et de sud charnel
qui nous r...


Etanchement

Posté par Loup-de-lune, 01 février 2014 · 351 visite(s)

avec l'eau bleue
du ruisseau
boire
le midi des choses


Méconnaissable

Posté par Loup-de-lune, 01 février 2014 · 416 visite(s)

loup de lumière
pour le bal de l'aurore
et la mélancolie
ne m'identifie plus


Fragile

Posté par Loup-de-lune, 01 février 2014 · 429 visite(s)

papier de soie
qui devint
fille blanche
 
elle brûle
dans la flamme lascive
de sa danse


Vivant tableau

Posté par Loup-de-lune, 26 janvier 2014 · 414 visite(s)

les pinceaux des peupliers
frémissent
et aquarellent
sur la toile du firmament
d'interminables randonnées d'oiseaux


Musique

Posté par Loup-de-lune, 26 janvier 2014 · 396 visite(s)

branches minces
à la cime des peupliers
il y a dans cette saison
du répit de la sève
et du feu vert
le pouvoir de changer
les rayons du soleil
 
en ces doigts évanescents de cithariste


Relié

Posté par Loup-de-lune, 26 janvier 2014 · 491 visite(s)

venteuses veinures
des arbres
la lune qui s'ennuage par intermittence
bat
comme un cœur paisible
dans la poitrine de mon voyage


Parque

Posté par Loup-de-lune, 18 janvier 2014 · 937 visite(s)

Parque elle me disait :
tu marches sur les voies du monde
avec tant de sérénité
sans dévier
sans hésiter
ni les carrefours ni les merveilles
ne te tourmentent
 



je lui disais :
c'est que j'ai fait jour après jour
de mon souffle
un fil
de plus en plus solide
et mes pensées
comme des mains
ne le lâchent plus...






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