La fuite d'un père aux frimas de minuit
racina la violence en chacun de ses vides
puis d'une mère et de frères en allés
aux pointes contraires de la rose des vents
le nom d'Ouragane la rebaptisa
Bacchante de souffle et de nausée factieuse
elle disséminait les écoles, les métiers, les gîtes
elle se déchaînait sur les rencontres
les brisant de tonnerre et les zébrant d'éclairs
visages stupéfiés dans le grand mouvement qui abhorre
Sa cape de solitude soudain
encrait la nuit des luminaires
et si mugissante elle drapait les ruelles
énigmatiques comme
si nulle allure humaine n'y eût encore paru
Au plus épais de l'orpheline
elle avait le pouvoir des tourbillons de pluie
et les vieilles femmes montées aux cimetières
se courbaient sur les tombes bouleversées
par des manières de résurrections vandales
Ouragane aspirant à élucider son nom
s'engouffra dans sa mémoire
mais les pensées, les récits, mais la cohue des poèmes
impatientes tramontanes vers le principe et la blessure
se réduisirent aux feuillets déchirés de son âme
Vint le grand bal de l'été qui s'en va
une robe de bruns et d'ors la vêtait
d'élégants cavaliers dansèrent ainsi avec l'automne
mais sentirent en leurs os son sourire muet
se ficher comme un premier dard de fraîcheur
Elle fuit sans conscience de l'adieu
et la multitude méticuleuse la cherchant ressemblait aux ronds
que ferait un lancer de coeur dans la mare des remords
de complices rafales éparpillaient les feuilles
sur l'aube, le chemin, le square, sur midi du campanile
Sur le ruisseau
qui réunirait peut-être leurs ors à l'or du soir
au-delà des détresses
où les vents sont les soupirs
des ascètes qui contemplent
racina la violence en chacun de ses vides
puis d'une mère et de frères en allés
aux pointes contraires de la rose des vents
le nom d'Ouragane la rebaptisa
Bacchante de souffle et de nausée factieuse
elle disséminait les écoles, les métiers, les gîtes
elle se déchaînait sur les rencontres
les brisant de tonnerre et les zébrant d'éclairs
visages stupéfiés dans le grand mouvement qui abhorre
Sa cape de solitude soudain
encrait la nuit des luminaires
et si mugissante elle drapait les ruelles
énigmatiques comme
si nulle allure humaine n'y eût encore paru
Au plus épais de l'orpheline
elle avait le pouvoir des tourbillons de pluie
et les vieilles femmes montées aux cimetières
se courbaient sur les tombes bouleversées
par des manières de résurrections vandales
Ouragane aspirant à élucider son nom
s'engouffra dans sa mémoire
mais les pensées, les récits, mais la cohue des poèmes
impatientes tramontanes vers le principe et la blessure
se réduisirent aux feuillets déchirés de son âme
Vint le grand bal de l'été qui s'en va
une robe de bruns et d'ors la vêtait
d'élégants cavaliers dansèrent ainsi avec l'automne
mais sentirent en leurs os son sourire muet
se ficher comme un premier dard de fraîcheur
Elle fuit sans conscience de l'adieu
et la multitude méticuleuse la cherchant ressemblait aux ronds
que ferait un lancer de coeur dans la mare des remords
de complices rafales éparpillaient les feuilles
sur l'aube, le chemin, le square, sur midi du campanile
Sur le ruisseau
qui réunirait peut-être leurs ors à l'or du soir
au-delà des détresses
où les vents sont les soupirs
des ascètes qui contemplent
- M. de Saint-Michel, FlorentM et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci
Avec une détermination impétueuse et insensée Ouragane
brutale, déracine ses détresses -une à une-
. . et envole les éléments...
hasia