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Les Mondes perdus : à la recherche de Mademoiselle Lin I - Heracleion

Posté par Loup-de-lune, 08 mai 2016 · 637 visite(s)

Comme un grand fanal d'art le port sombré m'oriente

s'est achevé là-haut le pesant de ma discordante chair
et la mer me dévale dans ses aubes virides
qui ravivent l'imminence de ta silhouette

de la pierre ouvragée jusqu'à l'image d'un dieu
croît un regard où s'ovalisent les millénaires
ma couleur y vient lente et pure comme la patience à la patience

d'une telle destination mille bateaux immobiles
le féerique capharnaüm du bestiaire des proues
mon amour y dissipe toute fièvre naufrageuse

et la rue noyée qui n'a plus de nom sera pour ton pas retournant



Sous la mer mystérieuse - à même le mystère du verbe - très loin donc de tout regard profane - demeure une présence: celle d'un amour...

"de la pierre ouvragée jusqu'à l'image d'un dieu

croît un regard où s'ovalisent les millénaires 
ma couleur y vient lente et pure comme la patience à la patience"

 

De zones ombragées que les petites touches impressionnistes rendent

avec évidence en reflets chromatiques, le regard millénaire, les bateaux stationnés

la pierre ouvragée jusqu'à Dieu,votre couleur de patience exhubérante s'ombrent  et se donnent

en naufrage de beauté profond, unique et inégalé...

hasia

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