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Les Mondes perdus : à la recherche de Mademoiselle Lin VI - Le Conestoga

Posté par Loup-de-lune, 29 juin 2016 · 587 visite(s)

Les radians de mon deuil se démesurent dans la mer

j'y respire par les mots qui découvrent les épaves
et les aiment assez pour dire leur beauté neuve
la bouquetière du temps qui les apothéose

de la prairiale quille et des passiflores du beaupré
de la trace vocalique où va germinant un nom
s'exhale l'esprit du voyage

d'amples inconnus comme l'épiphanie des voiles
des carnations fulgorées comme un équipage à l'improvisé
et cette intègre ardeur à seule fin de lever l'ancre

le silence serti du poème qui pointe ton atoll



Entre deuil et silence, une inlassable quête de ce que les yeux du corps ne voient plus mais que révèle/suggère le poème...

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