Devant les carreaux de la fenêtre
te voici donc, prodigieux silence
non pas enfin
pour délivrer
pour calmer
après encore un mégalomaniaque charivari
te voici comme une longanime taille d'artiste
dans la matière de la présence
et du corps immobile
tout entière je m'y inscris
avec le poli du renoncement
Oh ! comment sais-tu sourdre déjà
achalante pensée
qui me portes à l'inférence du pugilat
..........................................
Les carreaux de la fenêtre
ont divisé le silence
en chacun des degrés
qui reconduisent à l'intime vandale
te voici donc, prodigieux silence
non pas enfin
pour délivrer
pour calmer
après encore un mégalomaniaque charivari
te voici comme une longanime taille d'artiste
dans la matière de la présence
et du corps immobile
tout entière je m'y inscris
avec le poli du renoncement
Oh ! comment sais-tu sourdre déjà
achalante pensée
qui me portes à l'inférence du pugilat
..........................................
Les carreaux de la fenêtre
ont divisé le silence
en chacun des degrés
qui reconduisent à l'intime vandale
- M. de Saint-Michel, FlorentM et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci
De la transparence des carreaux à celle du silence, de la rigidité du verre à celle de la présence, votre poème nous entraîne entre mille sentiment, sur des territoires inexplorés de l'âme que votre plume trace de la pointe de sa sensibilité !