Je n'ai jamais rien écrit
sinon la solitude
imminence du poème
qu'elle fut longue
comme un ouvrage dès midi
l'attente du silence
je m'abandonne
à mon souffle
où désormais poudroie l'horloge
mon corps sait un déshabillage
dont le tressaut retrempe les sens
la moindre pensée d'un geste
a le poids d'un monde perdu
des oiseaux polychromes
se répètent dans les voilages
des fruits rouges se délivrent
de la succulence et de l'éphémère
dans le pénombral creuset de la porcelaine
un coeur de sucre
inconnu désormais
à toute amertume bue
raffine sur la candeur
auprès de la lampe gironde
sur les portes closes
les poignées d'or
se réduisent à l'écho
du visiteur en la mémoire
Je n'ai jamais rien écrit
sinon la solitude
je ne me trouve nulle part
sinon à l'imminence du poème
sinon la solitude
imminence du poème
qu'elle fut longue
comme un ouvrage dès midi
l'attente du silence
je m'abandonne
à mon souffle
où désormais poudroie l'horloge
mon corps sait un déshabillage
dont le tressaut retrempe les sens
la moindre pensée d'un geste
a le poids d'un monde perdu
des oiseaux polychromes
se répètent dans les voilages
des fruits rouges se délivrent
de la succulence et de l'éphémère
dans le pénombral creuset de la porcelaine
un coeur de sucre
inconnu désormais
à toute amertume bue
raffine sur la candeur
auprès de la lampe gironde
sur les portes closes
les poignées d'or
se réduisent à l'écho
du visiteur en la mémoire
Je n'ai jamais rien écrit
sinon la solitude
je ne me trouve nulle part
sinon à l'imminence du poème
- hasia, Esterina, M. de Saint-Michel et 2 autres aiment ceci
Une écriture belle et entrainante, où le silence du non-écrit esquisse par contraste la pureté de chaque vers !