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Ce que fut ce jour-là balayer les feuilles mortes

Posté par Loup-de-lune, 27 novembre 2016 · 657 visite(s)

de mon geste itératif
singulière ardeur

inverse ciel en feuille
humble au faisceau
du balai bruiteur de la cour

mimesis qui fulgurent
monuments lamellés
de nos âmes déhiscentes

miniature
de notre nacelle comme immobile
entre les dénégations d'un fleuve

aile ignée
du papillon couru
par nos santés de prairies

délicate étoile-main cannelle
vouée à se fermer
pour tenir l'atome vert de notre été

et dans la cour orpheline des voix
à même la survivance
tumulus des feuilles en brumaire

de leurs bruineuses nervures
lacis égareur de ma mémoire



Un charmant poème, dont chaque image semble tissée du plus délicat des tissus !

Marcel Faure
nov. 28 2016 09:18

Un bel égarement de la mémoire.

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