éperdue d'aube
la jeune leucémique des lisières
étiolé le rouge
au démasqué d'osséine
dans sa geôle angiologique
rose mémoire qui fascine
bradycardiaque essor qui s'orange
page du bleuir que lettre l'éteinte
un ciel encore ébruite
les couleurs du fragile
le bois se repaît
rassasie ses ramures
sur l'herbe où s'absorbe la robe blanche
la main dolente ira fraîchissant
cueillant la rosée gouttelée miroitante
de la cassure des ombres
- hasia, M. de Saint-Michel, bɔētiane et 1 autre aiment ceci
j'entre.
c'est un peu le hasard_
j'ignorais jusqu'alors l'existence de ce lieu . . . ...
sanctuaire splendide aux mots inouïs
que je voudrais ébruiter
sans bousculer l'écrin
ni la moire intérieure
porter, tout au plus,
le chandelier dans la pénombre
>>> jeune leucémique des lisières
_ce que vois
l'ombre, de pâle profil
la rosée pourtant
grand respect.
merci, Loup-de-lune