Les nourritures impossibles
enfin
sur la table transparente
elle a déchiré le filet mince
regardé rouler
s'alentir
se figer les oranges
son dernier semis de perles
gravé sur les carreaux
la pluie se tait
calmée
l'haleine
filigrane
la pénombre
hurlée de la lampe
son jour qui bluffe
elle attend les mains moins disparues
calligraphes des partages de jadis
encres broyées sur la source du poème
pour écorcer les fruits d'ombre
qui parsèment le tapis couleur de paille
après le sommeil et ses saccades
allumement des oranges
avec l'or qui nomme les florilèges
les jus cèdent aux aurores
le tranchant
qui rayonne l'arôme descellé
s'irréalise à ces soleils propices
et ce n'est pas s'éteindre
ce continu sillage du luire
océan du mur
récif de l'angle
périssoire de l'aquarelle
où se rose encore ta jeunesse
et cette heure
qui fiche des aiguilles coureuses
dans la mire de l'éternité
réfléchissement des oranges
dans le profond de la table
spectrale cueillette
pour le sang devenu spéculaire
ce qui repose comme demain
à l'intérieur des paniers tressés
sur les sommets inatteignables des armoires muséales
oiseaux des premiers ciels
échos des blés d'enfants
baies à même l'émeraude plurielle des évadés
gestes parmi la vigueur dévouée
aux gibiers du jardin
sur ces passerelles exquisément arquées
en lesquelles se sont muées leurs anses
voyez-la traverseuse de ses dernières faims
enfin
sur la table transparente
elle a déchiré le filet mince
regardé rouler
s'alentir
se figer les oranges
son dernier semis de perles
gravé sur les carreaux
la pluie se tait
calmée
l'haleine
filigrane
la pénombre
hurlée de la lampe
son jour qui bluffe
elle attend les mains moins disparues
calligraphes des partages de jadis
encres broyées sur la source du poème
pour écorcer les fruits d'ombre
qui parsèment le tapis couleur de paille
après le sommeil et ses saccades
allumement des oranges
avec l'or qui nomme les florilèges
les jus cèdent aux aurores
le tranchant
qui rayonne l'arôme descellé
s'irréalise à ces soleils propices
et ce n'est pas s'éteindre
ce continu sillage du luire
océan du mur
récif de l'angle
périssoire de l'aquarelle
où se rose encore ta jeunesse
et cette heure
qui fiche des aiguilles coureuses
dans la mire de l'éternité
réfléchissement des oranges
dans le profond de la table
spectrale cueillette
pour le sang devenu spéculaire
ce qui repose comme demain
à l'intérieur des paniers tressés
sur les sommets inatteignables des armoires muséales
oiseaux des premiers ciels
échos des blés d'enfants
baies à même l'émeraude plurielle des évadés
gestes parmi la vigueur dévouée
aux gibiers du jardin
sur ces passerelles exquisément arquées
en lesquelles se sont muées leurs anses
voyez-la traverseuse de ses dernières faims
- Esterina, M. de Saint-Michel, bɔētiane et 1 autre aiment ceci
l'orange_
de nacre safran sur les mains
les mains moins disparues
continu sillage du luire
l'océan du mur < 3
et magie de nos mémoires vives par l'objet
on y apercevra ici _la traverseuse
constellée
aux interstices
des deux hémisphères
de l'orange
si bleue
_ainsi que l'inatteignable
vous lire m'est
oasis et thébaïde à la fois
merci Loup-de-lune