Sur le bord de la fenêtre
orient des paupières
confuse bande jumelle
à même l'espace languide de la chambre
ouate frémie d'un rayon
un gris sans morose
ira se prononçant jusqu'au lactescent
y baigne l'anaphore des diaphanes
jaunes bleus orangés carmins
l'alliance d'une oeillade encore
avec les oiseaux des tapissières
dans le croissant incendie de platine
se raffine le geste qui ouvre
ô main de la couleur exacte des choses qui cèdent
pour la transgression des lois de la cendre
toutes les couleurs d'ailes
les imminences du vol nué
confluent
vers le fluide tremblé du rose
où la transparence sacre sa corolle
orient des paupières
confuse bande jumelle
à même l'espace languide de la chambre
ouate frémie d'un rayon
un gris sans morose
ira se prononçant jusqu'au lactescent
y baigne l'anaphore des diaphanes
jaunes bleus orangés carmins
l'alliance d'une oeillade encore
avec les oiseaux des tapissières
dans le croissant incendie de platine
se raffine le geste qui ouvre
ô main de la couleur exacte des choses qui cèdent
pour la transgression des lois de la cendre
toutes les couleurs d'ailes
les imminences du vol nué
confluent
vers le fluide tremblé du rose
où la transparence sacre sa corolle
Avec la délicatesse et la subtilité qui caractérise votre écriture, vous saisissez, derrière vos paupières closes, chaque nuance avec ses impressions
on vous suit avec ravissement dans la progression de cet éveil matinal des sens et de la conscience, tout en douceur et beautés
Mieux encore, votre poème m'a donné envie d'en refaire l'expérience, depuis si longtemps oubliée...
Merci pour ce partage