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La connivence des ors

Posté par Loup-de-lune, 25 décembre 2017 · 930 visite(s)

La connivence des ors




l'ample mauve où s'étendre
délasse des blancheurs d'hôpital

l'escalier
pour bannir un dernier fredon
exauçant par degré un long voeu de silence


la chambre conjugue la fenêtre neigée
avec la lampe des nuits transfixées

les huiles alchimiques
nettes des vieux motifs
éclipsant ce qui cèle et les bois négateurs
atteignent aux lumières aventurières

le rouge dolent a troqué la distance contre le rayon
et sur la tranche du florilège
flamboie la tessiture
dévouée aux poèmes à venir



Votre écriture remplit à merveille la mission qui incombe à toute écriture poétique : elle est salvatrice. Ecrire est une affaire de survie, -- nous le savons. Vous atteignez , dans ce texte, la "tessiture" exacte, celle-là seule qui, dans le creuset du poème,  est capable de "flamboyer", au-delà du "dernier fredon", au-delà d'"un long voeu de silence" : la transmutation s'opère, alors, ouvre la voie, sans plus attendre, aux "poèmes à venir".

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 25 /12/2017

 

 

Michel Conrad

Votre écriture remplit à merveille la mission qui incombe à toute écriture poétique : elle est salvatrice. Ecrire est une affaire de survie, -- nous le savons. Vous atteignez , dans ce texte, la "tessiture" exacte, celle-là seule qui, dans le creuset du poème,  est capable de "flamboyer", au-delà du "dernier fredon", au-delà d'"un long voeu de silence" : la transmutation s'opère, alors, ouvre la voie, sans plus attendre, aux "poèmes à venir".
 
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 25 /12/2017
 
 
Michel Conrad



... dans la chambre des plus transportants voyages, soudain, prodigieuse métamorphose... les repères s'absentent, et les ors se rencontrent et se répondent d'une voix si claire : vivre, écrire - écrire encore, vivre encore...

Loup-de-lune

Chère Loup-de-lune,

 

Tant d'attention et de tendresse émanent de votre poème...qui susurre le cheminement ascensionnel du Poème dans le coeur des poètes. Chemin où s'éploie l'élan qui transforme et sublime les vieilles blessures et ouvre le geste généreux des semailles futures jusqu'aux flamboiements fertiles des ors du pur partage...

 

Grand merci à vous pour ce sensible et lumineux partage

 

Avec mon amitié,

 

Silver

Chère Loup-de-lune,
 
Tant d'attention et de tendresse émanent de votre poème...qui susurre le cheminement ascensionnel du Poème dans le coeur des poètes. Chemin où s'éploie l'élan qui transforme et sublime les vieilles blessures et ouvre le geste généreux des semailles futures jusqu'aux flamboiements fertiles des ors du pur partage...
 
Grand merci à vous pour ce sensible et lumineux partage
 
Avec mon amitié,
 
Silver



... meurtrissure... chemin... métamorphose... ors du dire... vous avez si généreusement exprimé, chère Silver... et votre parole, si lucide, si complice lecture qui s'offre, et que je vais recevant pour étrennes...

Avec mon amitié reconnaissante,

Loup-de-lune
Magnifique !

Avec toute la portée du sens étymologique : Qui fait grand !

Qui fait grand le rapport entre les ors.

Qui fait grand et très beau le rapport entre la vision hémopoétique et les objets du quotidien, entre le réel et le charme onirique . . . . . . . .


Philippe B.
Médecin et lecteur

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