passante de la pierre
qui obombre les heures mutinées
méticuleusement la cendre s'enquiert
l'hélianthème calligraphe
l'encharme de l'inflexion chère
le poème obsessif
qui t'épeura jusques aux neiges funérales
te silhouette désormais
dans tous ses chantournements du dicible
sans offreuse les florilèges larment en ors taciturnes
le mot inexplorable
et la languissance des trouveurs
élongent de silence
les lèvres des proues abyssales
par maint brisant de foudre
s'inaccomplit l'été d'absence
d'un sablon empreint de nos confiements
se recompose le fileyeur paternel de tes ailleurs
oh ! siller
où blondoie la poudre accalmie
de nos traverses fromentales
- Esterina, michelconrad, silver et 2 autres aiment ceci
Vous lire et vous relire encore, chère Loup-de-lune…et essayer de vous dire, même faiblement, tout ce que cette couleur solaire évoque pour moi de joie, de lumière, de chaleur enveloppante…tout ce qu’elle porte d’étés, d’épis, de partage et de semence encore
Ainsi et plus encore rayonne votre poème, Loup-de-lune, jusqu’en ses nuances plus sombres…et nulle ombre, nulle heure mutinée, nul silence ni aucun brisant de foudre n’était vain...mais le blé y mûrissait en secret et patiemment s’y accumulait le sablon fertile de nos confiements pour nourrir encore « nos traverses fromentales »…
Avec mon amitié et ma gratitude émue
Silver