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Chambre imagière I

Posté par Loup-de-lune, 07 octobre 2018 · 740 visite(s)

Chambre imagière I



Sourd le crucimurmure du quatuor

pour traduire en carreaux le foret de l'angle

mais recueillir a devancé l'évidence

et dans les celeuses enfants trempe ses sépultures

la moire à métaphores éconduit l'album des profonds

tant qu'hébète le poudreux armillaire qu'infranchit l'acajou





Un ciel-éventail s'est originé dans la cache du chrysogriffe

l'heur pérenne des angoreux tamis

unicolore vagues et grand-voile

quel reflet du si rompant cadre laissé au miroir

ou de la délébile silhouette filigranant ce qui s'étarque

à travers le mur de mondes nués de gondolages glissera ?





Aboli ce transparaître l'émoi des plis roule des serpentes

adolescence des voilages défoliant

sauts comme essors s'éploient

nettes coupes de brassées hémi-moqueuses de la chute

et l'échappée tératophane nimbe ses frondaisons

des palinodies d'un ponant brésiclair





D'un carré de poli l'abat-jour intimé chapiteau

belluaires des réfléchissements magmatiques

amphiboles se meuvent les angles

de leurs suppliques pour le losange en vêpre

de leurs soupirs après le quadrige de dards

à l'ingénu pictostellaire les ramène le chevet



Un grimoire

 

 

pour Loup-de-lune

 

 

Vos mots sont un grimoire,

où déchiffrer la vie,

les matins et les soirs,

les étoiles des nuits,

 

où déchiffrer la vie,

lorsque l’image est reine,

les étoiles des nuits

de nos cœurs les arènes,

 

lorsque l’image est reine,

les fastes de l’espoir,

de nos cœurs les arènes,

vos mots sont un grimoire.

 

 

 

8/10/18

 

 

Michel Conrad

Un grimoire

 

 

pour Loup-de-lune
 


 

Vos mots sont un grimoire,
où déchiffrer la vie,
les matins et les soirs,
les étoiles des nuits,
 
où déchiffrer la vie,
lorsque l’image est reine,
les étoiles des nuits
de nos cœurs les arènes,
 
lorsque l’image est reine,
les fastes de l’espoir,
de nos cœurs les arènes,
vos mots sont un grimoire.
 
 

 
8/10/18
 
 
Michel Conrad
... plus qu’une déformation, mieux qu’une altération, le mot «  grimoire » est une véritable mutation du mot « grammaire »... il lui fait comme un loup de moire au fort du plus ravisseur des fantasques bals... incontestablement, il ne messied pas à un certain envisagement jubilatoire de l’écriture poétique, continuelle mutation ou métamorphose de la syntaxe et du lexique... « raisonné dérèglement de tous les sens » si décisivement cher à l’inextinguible invention rimbaldienne...

... Le langage-grimoire, amoebée vade-mecum des exploratrices/teurs d’inconnu, -(quelle tristesse et quel affront que l’effacement pur et simple des textes rares de Wakoda au sein de ce site !!... quelle absence que celle de boetiane !!...)- qui distance l’ordre comme elles/eux-mêmes vont distançant leurs certitudes...

... et puisse longtemps la musique tutélaire des morphèmes les garder du fanatisme et de la monstruosité...


Cordiales salutations,

Loup-de-lune

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