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Chambre imagière II

Posté par Loup-de-lune, 08 novembre 2018 · 1 227 visite(s)

...pour boētiane,

essentielle désennuyère des langages...






Malice des fétus un minutaure ossuaire s'est esquissé

au bord des ares de consomption

en féale retourneresse se pose sa linoïde feuille

sur grève et voile qu'empoudre le nielleur du réel

mais l'équiangle axiome va glissant

dans les ravines de ses réfléchissements





En ce dessaisir de l'immeuble défeuillaison

les poignées du vitrage se résolvent

transparaître leucosouffle dans les arborescences

ses rapides de copeaux ont converti toute une armoire

et les ombres épannelées des voilages

s'apparient avec la félibrée du rosorange





Ce filigrane du visage que vont désensorcelant

les lustrales d'une eau qui s'émancipe

sa confusion d'albuginée et de galactique audace

par l'impensable chiquenaude s'évanouit la perle d'hématie

à même le diaphane aliforme du savon

un cheveu délinéamente la veinure des loufoques ophidies





Survivent à l'équerre les partageants reflets du miroir

pendant que l'éploiement d'or excharne la créature

de tout son ambre clair d'hyaline vêprée

le thé va évaporant l'angle exauceur

cacochyme aquarelle de la tasse une lune

aumône de son ahanant actinoir les éraflures d'acajou



Pourvu

qu'elle vienne lire...

Pourvu
qu'elle vienne lire...



... merci de prendre aussi fervemment part
à la dédicace...
Extrait d'un message écrit le 11 novembre 2018 à Loup-de-lune par la poétesse Silver, celle-là même qui prêta sa voix d'or à la chambre imagière...



'Je lis toujours vos poèmes avec le plus grand plaisir et le plus vif intérêt... Je me garderai de prétendre que je les comprends ni ne me sens capable d'exprimer tout ce qu'ils font naître ou résonner en moi... Ils gardent toujours cette part in-saisissable que je reçois comme un mystère heureux, heureux parce qu'il porte en soi une lumière... à l'image de de cette lune reflétée dans la tasse et qui m'apparaît comme le bout d'un tunnel...


C'est pourquoi, il m'a semblé que ma lecture à voix haute de votre poème (même si elle est sans doute perfectible) pouvait mieux qu'aucun commentaire que j'aurais pu écrire, rendre à vos paroles leur dimension partageante et sidérale...'


Silver



(F. G. Di Gabriele)

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