
Une saison en poème afin que soit rejointe Mademoiselle LIN : 12/66 Laconismes
Posté par Loup-de-lune,
11 juillet 2019
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Laconismes
Dialogue de lumières
fonte lente des neiges
parmi la retrouvaille d'oiseaux
les voies humides
s'illuminent
ces paroles viennent :
- à l'instant où
par ma propre volonté
ma vie n'ira pas plus loin
que ma lucidité soit telle ! -
***
Ces bandes d'oiseaux noirs
Vous savez...
ces bandes d'oiseaux noirs
sur le bleu
ou le vélin du ciel
ses longs cheveux
dans le vent
de nos promenades heureusement imprécises
***
Tréfilage
lièvre
sur la ligne des confins
mes pupilles confidentes
jusqu'à leur ténuité
***
Déréliction
tu vacilles dans la déréliction
mais il n'y a pas un espace entre les branches
que ne féconde une étoile
***
Vernale arantèle
ainsi tous les chemins
auraient convergé là :
plonger le florilège
au profond de l'arbre mort...
et sous la main
qui peut-être hésite
à se retirer
sentir comme une gratitude
effiler
du titre le demeurant d'or
tisserande de la lumière
***
Ressenti
ombres d'un hiver
en partance
foudres noires
où s'allument les verts
où s'enfonçant à peine
mon pas renoue avec l'humilité
***
Papillon
cet instant de mes yeux
juste au-dessus des ailes soufrées
tous les désamarrages coalisés
avec toutes mes décisions
***
Ravissement
un papillon effleure
et qu'emporte de moi
son vol soufré qui
indéfiniment s'éloigne...
qui déjà fait
palpiter la lisière ?
Dialogue de lumières
fonte lente des neiges
parmi la retrouvaille d'oiseaux
les voies humides
s'illuminent
ces paroles viennent :
- à l'instant où
par ma propre volonté
ma vie n'ira pas plus loin
que ma lucidité soit telle ! -
***
Ces bandes d'oiseaux noirs
Vous savez...
ces bandes d'oiseaux noirs
sur le bleu
ou le vélin du ciel
ses longs cheveux
dans le vent
de nos promenades heureusement imprécises
***
Tréfilage
lièvre
sur la ligne des confins
mes pupilles confidentes
jusqu'à leur ténuité
***
Déréliction
tu vacilles dans la déréliction
mais il n'y a pas un espace entre les branches
que ne féconde une étoile
***
Vernale arantèle
ainsi tous les chemins
auraient convergé là :
plonger le florilège
au profond de l'arbre mort...
et sous la main
qui peut-être hésite
à se retirer
sentir comme une gratitude
effiler
du titre le demeurant d'or
tisserande de la lumière
***
Ressenti
ombres d'un hiver
en partance
foudres noires
où s'allument les verts
où s'enfonçant à peine
mon pas renoue avec l'humilité
***
Papillon
cet instant de mes yeux
juste au-dessus des ailes soufrées
tous les désamarrages coalisés
avec toutes mes décisions
***
Ravissement
un papillon effleure
et qu'emporte de moi
son vol soufré qui
indéfiniment s'éloigne...
qui déjà fait
palpiter la lisière ?
- hasia et En hoir de Loup-de-lune aiment ceci
Votre poème : une pure merveille!
bien à Vous, Loup-de-lune
hasia