
De ma table
Posté par Laurence HERAULT,
dans
Poèmes
19 avril 2019
·
547 visite(s)
Ciel toits Paris beauté crépuscule fondu enchaîné couleurs camaïeux pigments vue
De ma table
De ma table de travail,
Entre les pierres et le ciment
Des hauts murs des bâtiments
Et le peu d'horizon
Que me laissaient les toits
Au-dessus de Paris,
J'ai vu se colorer
Un morceau de ciel gris
Par chance rescapé
D'une ville étouffée
Par trop de constructions.
J'ai vu cette lumière
Belle et douce à la fois,
Un avant-goût d'Eden
Pour qui sait apprécier
Les beautés de ce monde ;
J'ai vu se dérouler
En fondu enchaîné
La valse des rosés,
Subtils et délicats,
Les teintes de safran,
Les pêche et orangés...
J'ai vu chaque seconde
De nouvelles couleurs
Qui visitaient la gamme
Des bleus jusqu'aux violets
En passant par le parme ;
Des camaïeux légers
Aux pigments concentrés,
De l'outremer foncé
À l'indigo intense,
Jusqu'à ce que la vue
Que j'ai de ma fenêtre
Ait soudain disparu,
Happée par la nuit d'encre
Bien que ce ne soit pas
Encore l'heure que je rentre.
Laurence
08 février 2018
De ma table de travail,
Entre les pierres et le ciment
Des hauts murs des bâtiments
Et le peu d'horizon
Que me laissaient les toits
Au-dessus de Paris,
J'ai vu se colorer
Un morceau de ciel gris
Par chance rescapé
D'une ville étouffée
Par trop de constructions.
J'ai vu cette lumière
Belle et douce à la fois,
Un avant-goût d'Eden
Pour qui sait apprécier
Les beautés de ce monde ;
J'ai vu se dérouler
En fondu enchaîné
La valse des rosés,
Subtils et délicats,
Les teintes de safran,
Les pêche et orangés...
J'ai vu chaque seconde
De nouvelles couleurs
Qui visitaient la gamme
Des bleus jusqu'aux violets
En passant par le parme ;
Des camaïeux légers
Aux pigments concentrés,
De l'outremer foncé
À l'indigo intense,
Jusqu'à ce que la vue
Que j'ai de ma fenêtre
Ait soudain disparu,
Happée par la nuit d'encre
Bien que ce ne soit pas
Encore l'heure que je rentre.
Laurence
08 février 2018