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De La disparaissante à Élévation
Posté par En hoir de Loup-de-lune,
27 mars 2021
·
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La disparaissante
du vaisselier qu'elle entrebâille
croît une ogive s'injectant de silhouette
lucarneau de la jeune vivante
sur la théière couleur de boucanée
arc et spirilles violaçant le charme
une fleur s'élonge au flanc du drageoir
de la pérenne absence des parfums
s'oignent les attentes magiciennes
avec le cordonnet d'ambre flué
quint de l'andante en promesse
elle passemente le geste de cueillir
pendant les flagrances d'une promenade de porcelaine
et pour le corps qui rompt avec l'annuité
pour le sang retourné au météore
parmi la sépia polysémique du reflet
elle épanche le paroxysme du congé
Collapsus
avec ce frein des cartilages
qui eurent reçu un artiste laps
à nouveau est émise la nudité
de l'enveloppe s'abluant
étourdir élit un battement
la couleur submerge
ses loups
Sa part d'insurrection
lui consent encore ce démiurgonyme d'Undafer
l'arcure plurielle du flux bouillant
inépuisable voeu immanent à la percale de paume
d'une lente horizontale
sur un retable enfin qui a coulissé
elle aquarelle de fugaces méduses d'eau
parmi pluiante une sonorité de carreaux
grènetis de bleu seuil hémibouclant l'albe effoison
poix kaki où s'agglutinent les quadrilatères
tentaculaire safran délavé de l'électrique ophtalmie
incarnat en plein chagrin pour que lune un plus vrai risque en fanal
Et la somme du tréfonds frappe
sous la fixité vestigieuse des jambes en arches
la transparanéité de l'ininterrompu
va assimilant cette ovale lamelle du savon
que l'expir a paraphée d'une éclaboussure
Perrault perpétuel
un ovale d'eau encristale la nudité
comme sombrent
comme reposent
ouvertes les mains minimales
l'abstruse gestuelle
se disperse
la lamelle du savon
fleure un végétal à réinventer
l'éclairage s'étant lassé
son reliquat atermoie dans les délicatesses de métal
il a semblé qu'un déchiffonnage de papier
préludât au conte du boîtier
ahane la musique
du ballet
les voix débonnaires
et fées relaient
S'endormir
incidence de la meurtrissure promise par le fuseau
un sfumato alite
oiseleur de bleus amuïs
Un secret
sur les lèvres
enlumine
son effleurescence
redressé
son rough
le corps
ruisselle
et sur la buée du miroir
échange son entier reflet
contre cette arabesque d'une fugacité de prince
Et lui offrir un luisel
Sa proposition musicienne
tréfila l'air désencombré
en noire sur l'obstacle vaste
il solfierait l'embryon
rayons d'un est cloisonné
des portées jaillissaient
et s'éteignaient
l'accord des angles mitoyens
commençait la lyre et son négatif
avec son hoirie de bourdonnement
le rouge chantourné des règles
revint obliquer dans les voilages escamoteurs
quand toute l'impéritie fut exprimée
par le horion
le néant de la trace épigrapha l'imagier
Allumé le safran
et la cascatelle du linge
qui saumone son humidité léoparde
leurs reflets parsèment
les circonspections du métal et de la céramique
affûteresse pour les ongles
la dépouille
descend
lente
trop puissant d'abord le flux de l'eau
puis outre le dépit du tourbillon
par degrés cette minceur flûtescente
aux fins de ravir un brin d'ailes
élucidant le tremblé de sa clouure astrale
Survivance
les ignorances
de la tuile épointée
les impasses bleues
d'où retourne nébuleuse
l'orpheline d'ange
claires
les fumées capricantes
réunie à la victoire
la parcimonie floconne
et il vient des mains de quintessence
pour défleurir l'ubiquiste tapisserie
ne laisser au sortilège des parois
que la gerbe vastement éparse
de la contredite funéraille
Musicaline
découpé dans l'aisceau
un bestiaire acajou
avec le dragon sentinelle
dont les abiès aplombent l'haleine ignescente
avec une goutte de soleil
que le deuxième brin de sol
n'en finit plus d'instiller
arachnéens
les ajours disséminent
un infime tremblé de cordes de lyre
à travers les heures lentes
avec des sons secrets d'étoile
une à une les notes blanches
se détachent des corolles
qui vont par-dessus le rose adamantin
s'inclinant vers l'orphée continu
Les essors polychromes
d'une étincelle encore
que la berlue stellée fit mutiner
l'ovale de métal
parachève son appointie
insiste fée le geste d'étisie
pour éveiller au transfixement
le discoïde qui s'acharnait au café
une divise vapeur
signe une épure de l'âme
néocylindrant la tasse laiteuse
dans l'acmé de l'arôme
sa plurielle saigne
en oiselles
nuées de phantasmors et d'azurines
d'orangés et de roseurs
de systolangélites et de noirs
et de bruns que ramesce un risque d'améthyste
sporade reliquaire des dictames thaumaturges
Élévation
toutefois aux lèvres du voeu
l'énigme de la survivance
n'avait laissé qu'une vaporeuse lettrine...
ces mains en javelles
jusqu'à l'exaucement
qui ouvre une pulpe encore
dans la faim de cristal
dérougit un organisme nouveau
à l'orphelinat des soupirs
le zéphyr vient se désavouer
appuyé contre la lumière verte
où s'assimile un tremblé d'azur et de tuile
s'aile le rose des épanouies
sur le bord de la fenêtre
un instant triste
l'écorce éparse parodie les nuages
mais le parfum sachant mourir à sa sanguine
lesté de la seule exultation d'Homme
déjà touche aux métamorphoses
où se distribue le reliquaire d'un soleil
𝙴𝚡𝚝𝚛𝚊𝚒𝚝𝚜 𝚍𝚎 : Poèmes 𝚍𝚎 𝕃𝕠𝕦𝕡-𝕕𝕖-𝕝𝕦𝕟𝕖 / 劉 碧峥
Tous droits réservés
du vaisselier qu'elle entrebâille
croît une ogive s'injectant de silhouette
lucarneau de la jeune vivante
sur la théière couleur de boucanée
arc et spirilles violaçant le charme
une fleur s'élonge au flanc du drageoir
de la pérenne absence des parfums
s'oignent les attentes magiciennes
avec le cordonnet d'ambre flué
quint de l'andante en promesse
elle passemente le geste de cueillir
pendant les flagrances d'une promenade de porcelaine
et pour le corps qui rompt avec l'annuité
pour le sang retourné au météore
parmi la sépia polysémique du reflet
elle épanche le paroxysme du congé
Collapsus
avec ce frein des cartilages
qui eurent reçu un artiste laps
à nouveau est émise la nudité
de l'enveloppe s'abluant
étourdir élit un battement
la couleur submerge
ses loups
Sa part d'insurrection
lui consent encore ce démiurgonyme d'Undafer
l'arcure plurielle du flux bouillant
inépuisable voeu immanent à la percale de paume
d'une lente horizontale
sur un retable enfin qui a coulissé
elle aquarelle de fugaces méduses d'eau
parmi pluiante une sonorité de carreaux
grènetis de bleu seuil hémibouclant l'albe effoison
poix kaki où s'agglutinent les quadrilatères
tentaculaire safran délavé de l'électrique ophtalmie
incarnat en plein chagrin pour que lune un plus vrai risque en fanal
Et la somme du tréfonds frappe
sous la fixité vestigieuse des jambes en arches
la transparanéité de l'ininterrompu
va assimilant cette ovale lamelle du savon
que l'expir a paraphée d'une éclaboussure
Perrault perpétuel
un ovale d'eau encristale la nudité
comme sombrent
comme reposent
ouvertes les mains minimales
l'abstruse gestuelle
se disperse
la lamelle du savon
fleure un végétal à réinventer
l'éclairage s'étant lassé
son reliquat atermoie dans les délicatesses de métal
il a semblé qu'un déchiffonnage de papier
préludât au conte du boîtier
ahane la musique
du ballet
les voix débonnaires
et fées relaient
S'endormir
incidence de la meurtrissure promise par le fuseau
un sfumato alite
oiseleur de bleus amuïs
Un secret
sur les lèvres
enlumine
son effleurescence
redressé
son rough
le corps
ruisselle
et sur la buée du miroir
échange son entier reflet
contre cette arabesque d'une fugacité de prince
Et lui offrir un luisel
Sa proposition musicienne
tréfila l'air désencombré
en noire sur l'obstacle vaste
il solfierait l'embryon
rayons d'un est cloisonné
des portées jaillissaient
et s'éteignaient
l'accord des angles mitoyens
commençait la lyre et son négatif
avec son hoirie de bourdonnement
le rouge chantourné des règles
revint obliquer dans les voilages escamoteurs
quand toute l'impéritie fut exprimée
par le horion
le néant de la trace épigrapha l'imagier
Allumé le safran
et la cascatelle du linge
qui saumone son humidité léoparde
leurs reflets parsèment
les circonspections du métal et de la céramique
affûteresse pour les ongles
la dépouille
descend
lente
trop puissant d'abord le flux de l'eau
puis outre le dépit du tourbillon
par degrés cette minceur flûtescente
aux fins de ravir un brin d'ailes
élucidant le tremblé de sa clouure astrale
Survivance
les ignorances
de la tuile épointée
les impasses bleues
d'où retourne nébuleuse
l'orpheline d'ange
claires
les fumées capricantes
réunie à la victoire
la parcimonie floconne
et il vient des mains de quintessence
pour défleurir l'ubiquiste tapisserie
ne laisser au sortilège des parois
que la gerbe vastement éparse
de la contredite funéraille
Musicaline
découpé dans l'aisceau
un bestiaire acajou
avec le dragon sentinelle
dont les abiès aplombent l'haleine ignescente
avec une goutte de soleil
que le deuxième brin de sol
n'en finit plus d'instiller
arachnéens
les ajours disséminent
un infime tremblé de cordes de lyre
à travers les heures lentes
avec des sons secrets d'étoile
une à une les notes blanches
se détachent des corolles
qui vont par-dessus le rose adamantin
s'inclinant vers l'orphée continu
Les essors polychromes
d'une étincelle encore
que la berlue stellée fit mutiner
l'ovale de métal
parachève son appointie
insiste fée le geste d'étisie
pour éveiller au transfixement
le discoïde qui s'acharnait au café
une divise vapeur
signe une épure de l'âme
néocylindrant la tasse laiteuse
dans l'acmé de l'arôme
sa plurielle saigne
en oiselles
nuées de phantasmors et d'azurines
d'orangés et de roseurs
de systolangélites et de noirs
et de bruns que ramesce un risque d'améthyste
sporade reliquaire des dictames thaumaturges
Élévation
toutefois aux lèvres du voeu
l'énigme de la survivance
n'avait laissé qu'une vaporeuse lettrine...
ces mains en javelles
jusqu'à l'exaucement
qui ouvre une pulpe encore
dans la faim de cristal
dérougit un organisme nouveau
à l'orphelinat des soupirs
le zéphyr vient se désavouer
appuyé contre la lumière verte
où s'assimile un tremblé d'azur et de tuile
s'aile le rose des épanouies
sur le bord de la fenêtre
un instant triste
l'écorce éparse parodie les nuages
mais le parfum sachant mourir à sa sanguine
lesté de la seule exultation d'Homme
déjà touche aux métamorphoses
où se distribue le reliquaire d'un soleil
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Tous droits réservés
- caillou caillasse aime ceci
C'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant "Élévation". J'espère sincèrement que tu en produiras de nombreux autres comme celui-là.'
Poétiquement,
khamylle-abel delalande