La vallée s’assombriLa vallée s’assombri, c’est la fin de l’été,L’ombre borde les contreforts.La montagne s’en va dans le soir se coucher,Le soleil de plomb se fait or.Le col, dans le lointain, s’affiche en contre-jourContre le ciel orange et rose,Et le soleil, rougeoyant, descendant toujours,Assombri l’air où il repose.Réveillés en sursaut par la fraîch...

Cacophonie sans queue ni tete
Je me suiciderais en sautant d’une hauteur immense.
Posté par Piwhy,
20 mars 2007
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Je me suiciderais en sautant d'une hauteur immense. Voilà. C'est dit. Apres une réflexion intense qui aura occupé toute mes insomnies depuis que je me suis rendu compte que je ne mourrais qu'une fois, et qu'à ce compte, je ferais aussi bien d'en profiter au maximum, je me suis décidé a me fracasser sans vergogne après une longue chute....
Il est un corps pourri dans une clairière,Qui pendant des semaines nourrit les renards,Les insectes et la vermine de sa chaire,Un corps-buffet sanglant, reste d’un cauchemar.Son fusil a roulé de sa paume immobile,Sa tunique est en loque, et son casque est rouillé.L’horreur s’en est allée, laissant cet imbécile ;Est-il plus beau tombeau que le ciel étoilé...
( Oriane, Oriane, Je crie Ton nom, Oriane, Oriane, Oriane, Oriane ) A OrianeOubliée la douceur de ton visage aimé,Ravalée par le trou béant de mon naufrage.Il n’est plus le chemin qui mène au sauvetage,A la délivrance enivrante du Léthé.Non, je suis seul au milieu des douleursEt des larmes glacées des atroces langueurs.Où s’en est donc allée la guér...
C'est sombre et enfumé, mais ça correspond à cette lenteur, cette lassitude de nuit blanche et de fin de semaine, ces périodes d'apathie où l'on reste endormis, dans des sièges presque aussi endormis, assoupis, avachis que les corps qu'ils moulent dans la torpeur moite des boîtes de nuit. Des corps épileptiques frétillent, comme autant de...
Quand un croquant périt, c’est dans l’indifférence,Le monde continue son éternelle danse.Mais si c’est un grand homme, un héros qui s’en va,Partant en grande pompe au son clair de son glas,Et les foules se déplacent en grands troupeaux,Piétinant, impatients, autour du grand tombeau.Qu’il fasse un beau soleil ou que des cordes tombent,Ils veulent tous le v...
Il est seul, les yeux secs, à côté du caveau,Son esprit a laissé sur de brumeux rivagesUne forme, un parfum, un rire et un visageDont le doux souvenir s’estompera trop tôt.Dans son dos, le flot lent du troupeau gris et noirDérive lentement, à petits pas précieux ;Les uns vont au bistrot, les autres au prie-dieu,S’enivrer d’alcool ou de fumées d’encensoir....
Comme un vieil armateur qui regarde partir Le dernier bâtiment, son tout dernier navire Qui tel un oisillon, s’envole de son nid, Gonflant sa voilure vers les flots infinis, Il a regardé s’évanouir en silence Ses rêves, ses envies, toute son existence ; Sans pouvoir rien y faire, et sans le vouloir Il finit par tourner le dos à son Espoi...
En ces temps magiques, quand le Temps et la Terre S’unirent, donnant vie pour la première fois, Zeus, Poséidon et Hadès, trois dieux, trois frères Créèrent l’humanité, ses vies, sa foi. Le premier s’en alla sur l’Olympe régner Créant d’autres dieux, du crâne ou de a cuisse ; Le second prit la mer, et ses vagues bleutées Tentèrent vaineme...
Les soutanes serrées sur leur taille, les mains Perdues dans la profondeur de leur larges manches Les moines et les frères vivent leur vie étanche A l’écart des tourments du monde des humains. Dans le cloître embrumé, les parterres se penchent Sous l’assaut de l’orgue et des chants grégoriens, Et la musique s’élevant dans le lointain Se...
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