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[CELUI QUI SAIT]

Elle est cette houri déambulant,nue,gracieuse,dans les couloirs de notre manoir,
Son vrai nid d'Amour et de pure jubilation comme la Marquise aime,tant,l'appeler,
Cherchant,au gré des sens,poésie secréte qu'elle,seule,est en droit d'interpeller,
Comme une ultime prière,une requête aux mancies se tapissant à l'appel du noir,
Des attouchements privés d'invisibles mains sur un corps,au demeurant,sublime,
Frôlements aériens d'Eole aux épicentres intimes,endroits des plaisirs instruits,
Je ne suis que simple spectateur d'une jouissance donnée aux verges de la nuit,
Devinant,de par cette poésie épicurienne,l'endophasie des multiples vers,rimes,
Un exhibitionnisme de la beauté éternelle,une pétulance en l'honneur de l'Amour,
Sans préméditation aucune d'actes,simplement une véraison donnée aux plaisirs,
La représentation d'une divine hétaïre éveillant,en moi,multitude d'interdits désirs,
Un nu,sublimement peint,donnant de l'érotisme ses meilleurs discours,parcours,
Cette licencieuse Joconde née avec cette sensualité innée plus que débordante,
Aime être désirée,donnant aux regards indiscrets d'autrui,ses intimes arguments,
Ne voulant,dans ses ébats amoureux,que s'abandonner à son mâle entièrement,
Comment ne point souhaiter posséder,une fois de plus,cette éternelle amante?
M'étant promise en l'intimité de notre chambre où trône,majestueux,le baldaquin,
Une découverte,renouvelée,des délices d'une passion digne des folies d'Aphrodite,
Inventant pour moi,seul,de nouvelles caresses,en son esprit,je sais,elle les médite,
Je serai une fois encore,pour ma Marquise,son seul amant,son plus bel Arlequin.