Caussenardes
#1
Posté 11 avril 2007 - 02:40
De rage
Tu as dépouillé la férocité du sol
Mis le fauve à nu.
Regarde la terre sous tes ongles,
Il y a quelque chose à naître qu’il t’appartient de germer
Si tu sais reconnaître ce qui en toi est argile
Par delà tout rempart.
Oreille.
Un causse où la pluie se perd
Et le vent froid pousse sur l’herbe rase,
Chardons, soleils.
Nous avons tiré un fil,
Aux limites de la rupture
Et tendu nos linges,
- aux couleurs de. -
Aussi,
De grands draps crème
Où s’écrit la poésie.
Nos déchirures.
…
Cernés.
Nîmes, le 9 avril 2007
#2
Posté 11 avril 2007 - 02:59
Caussenardes
De rage
Tu as dépouillé la férocité du sol
Mis le fauve à nu.
Regarde la terre sous tes ongles,
Il y a quelque chose à naître qu’il t’appartient de germer
Si tu sais reconnaître ce qui en toi est argile
Par delà tout rempart.
Oreille.
Un causse où la pluie se perd
Et le vent froid pousse sur l’herbe rase,
Chardons, soleils.
Nous avons tiré un fil,
Aux limites de la rupture
Et tendu nos linges,
- aux couleurs de. -
Aussi,
De grands draps crème
Où s’écrit la poésie.
Nos déchirures.
…
Cernés.
Nîmes, le 9 avril 2007
joli!"de grands draps crême où s'ecrit la poésie"....euh,c'est mieux que "joli"!
#3
Posté 12 avril 2007 - 04:46
joli!"de grands draps crême où s'ecrit la poésie"....euh,c'est mieux que "joli"!
Oui, "s'étendre" peut-être.
Mais le Causse est une beauté dure.
#4
Posté 16 avril 2007 - 03:32
#5 Invité_Tyi_*
Posté 25 avril 2007 - 05:38
Caussenardes
De rage
Tu as dépouillé la férocité du sol
Mis le fauve à nu.
Regarde la terre sous tes ongles,
Il y a quelque chose à naître qu’il t’appartient de germer
Si tu sais reconnaître ce qui en toi est argile
Par delà tout rempart.
Oreille.
Un causse où la pluie se perd
Et le vent froid pousse sur l’herbe rase,
Chardons, soleils.
Nous avons tiré un fil,
Aux limites de la rupture
Et tendu nos linges,
- aux couleurs de. -
Aussi,
De grands draps crème
Où s’écrit la poésie.
Nos déchirures.
…
Cernés.
Nîmes, le 9 avril 2007
Il y a toujours beaucoup de tendresse dans tes paysages intimes.
Très beau texte
#6
Posté 28 avril 2007 - 10:40
Il y a beaucoup de tendresse dans mon regard sur la pierre,
sur l'apre, sur le déchiré.
Peut-être est-ce mon équilibre.
Il y a beaucoup de tendresse dans je,
je confirme.
#7
Posté 01 juin 2007 - 08:59
Lecture, relecture. Celui là me coupe le souffle. Je connais depuis quelques mois le Causse du Lot . C'est à tomber en amour devant ces paysages. Mais je sais pas en parler.
Ca me dégoûte ! Tu écris, (décris) trop bien...
Sincèrement, je ne fais pas de différence entre quelqu'un comme Goffette et toi. Même niveau.
(Et pour les grincheux.... c'est pas parce que je n'aurais pas une je ne sais quelle légitimité pour parler de poésie que je n'ai pas raison !)
Tu publies Ariel ?
Si oui : please just le nom de l'éditeur
Si non, bouh là là (soupir) ... ça va m'obliger à copier-coller celui là et d'autres, à les mettre en forme et à imprimer..... Pour les offrir à ceux que j'aime.
#8
Posté 06 juin 2007 - 05:23
Messages de fumée,
passant entre les lunes ..........
Debout !!!
A dériver dans les poussières du temps, Ah ! Paraît-il que l'univers est en expansion.
- J'ai un malin plaisir à me sentir solidaire du monde.
Bref, je ne recueille pas, je disperse !!!
Mais j'ai la plus grande confiance en toi pour échouer à remettre de l'ordre
dans les controleces et les controlèves.
- c'est bien parce que c'est toi.
#9
Posté 13 juin 2007 - 04:26
HmmmmMais j'ai la plus grande confiance en toi pour échouer à remettre de l'ordre
dans les controleces et les controlèves.
Message fumeux vers la fin ...
"controleces et controlèves: google ne trouve aucun document correspondant et Le centre National de Ressources Textuelles et Lexicales itself ! répond : "Cette forme est introuvable !" (le point d'exclamation appartient à la réponse) J'échoue .... Tu peux garder confiance !
Alors ... ???? Kezako ces controleces et controleves ?
#10
Posté 15 juin 2007 - 05:25
#11
Posté 17 juin 2007 - 09:24
Artemisia
#12
Posté 18 juin 2007 - 02:35
vous.
Le causse, c'est un peu de peau.
Juste, sur l'os, et le nerf.
J'aimerais être ainsi.
Perdre le gras, qui me reste.